RDV au plus grand salon DIY, le salon Créations & savoir-faire, du 26 au 30 novembre, à Paris ! J’y serai les 5 jours pour animer 2 talks créatifs et 7 ateliers sur l’entrepreneuriat créatif !! Je pourrais même vous dédicacer mon guide sur l’entrepreneuriat créatif. On s’y voit ?!
Aujourd’hui, je vous propose un nouvel épisode avec Anne-Claire, alias Saleanndre sur Instagram. Avec Anne-Claire, on se connaît assez bien, car on s’est rencontrées au tout début du podcast. On a vite sympathisé et on a fait pas mal d’épisodes ensemble au fil des années autour de son medium de prédilection, l’aquarelle.
Je l’ai suivie pendant la conception de son premier livre notamment et on se parle régulièrement depuis. J’ai vu son style évoluer, je l’ai vue faire son trou dans le milieu de l’aquarelle et d’Instagram et je l’ai vue sortir ses livres au fur et à mesure. 9 livres en 6 ans ! Je l’ai également vue douter, se remettre en question et maintenant trouver un équilibre bien meilleur.
Alors quand Anne-Claire m’a proposé de parler de santé mentale, je lui ai dit oui sans hésiter. On parle donc ensemble de la pression de la productivité et du côté anxiogène lié à l’activité sur les réseaux sociaux et à l’entrepreneuriat créatif.
Anne-Claire nous explique comment elle a réussi à ralentir le rythme pour privilégier sa santé mentale et trouver un nouvel équilibre entre sa passion pour l’aquarelle et son métier de professeure.
Bonne écoute !
Mélanie
C’est parti pour l’écoute !
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Dans cet épisode, on parle de…
Anne-Claire alias Saleanndre a fait preuve de beaucoup d’honnêteté et de transparence sur ce sujet de l’équilibre dans l’entrepreneuriat créatif, entre pression de la productivité et plaisir à pratiquer son art.
- Le parcours “fulgurant” d’Anne-Claire : elle revient sur ses 6 ans et demi d’aquarelle, une période où elle a publié neuf livres édités chez Marabout, un exploit pour quelqu’un qui n’avait jamais peint auparavant.
- La chute de l’engagement Instagram : Anne-Claire explique comment, malgré le succès éditorial, elle a vécu une “chute libre” en matière de visibilité et d’engagement sur Instagram à partir de fin 2022, en partie due à l’épuisement et à la diminution de sa production de contenu.
- La pression de la productivité : l’invitée partage son expérience de la culture de la productivité (hustle culture), se sentant obligée de toujours faire plus, une mentalité qu’elle cherche désormais à fuir pour préserver son bien-être.
- Le diagnostic de l’anxiété : elle révèle qu’une psychologue a identifié chez elle un trouble anxieux, soulignant que l’obligation de toujours produire et d’avoir des échéances ne fait que renforcer l’anxiété.
- L’évolution artistique face à l’audience : la difficulté de vouloir faire évoluer son art (passer des fleurs aux animaux et autres thèmes) alors que l’algorithme et les abonnés attendent souvent le type de contenu initial qui les a séduits.
- Le besoin de reconnaissance : l’honnête reconnaissance que sa sur-productivité passée était en partie motivée par un besoin de reconnaissance et d’appartenir à la communauté aquarelle, des mécanismes qu’elle a pu analyser grâce à la thérapie.
- L’impossible conciliation : la confirmation qu’il n’est pas viable sur le long terme de mener de front, à un rythme effréné, son métier d’enseignante (français & latin) et son activité d’entrepreneuriat créatif.
- Le retour à la sérénité : aujourd’hui, Anne-Claire est plus heureuse qu’elle ne l’était en 2023, car l’aquarelle a repris sa place normale de passion (estimée à 20% de son temps), et non plus de travail intense.
- Les ateliers d’aquarelle, une relation plus saine : elle trouve un nouvel équilibre professionnel grâce aux ateliers d’aquarelle qu’elle donne (environ un par mois), offrant une relation concrète et moins dépendante de la pression des réseaux sociaux.
- L’importance du bon matériel DIY : conseils d’experte pour débuter l’aquarelle : privilégier le papier coton 300g et les peintures extra-fines (comme celles de Dalbe) pour garantir un résultat satisfaisant et éviter la frustration du débutant.
- L’aquarelle comme méditation : l’artisanat est mis en avant comme un acte méditatif ; même de courtes sessions de 10 à 30 minutes, ou l’utilisation de livres de coloriage à l’aquarelle, permettent de se détendre en se concentrant sur le geste et le mélange des couleurs.
- Le mot de la fin pour tous : son conseil essentiel : ralentissez. Elle encourage à se donner le temps de se reposer et de questionner les raisons profondes de la suractivité, que l’on soit bénévole, aidant, ou impliqué dans le fait main.
Un autre épisode ?
- Episode 154 – à la rencontre de You knit to learn
- Episode 152 – à la rencontre d’Une poule à petits pas
- Episode 144 – A la rencontre de l’association A Bras Cadabra
- Episode 140 – à la rencontre de Ma Florentine
- Episode 128 – à la rencontre d’Héléna Zaïchik
- Episode 118 – à la rencontre de Lain’amourée
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Cela fait plaisir de retrouver Anne-Claire dans un podcast !
Je crois qu’elle aborde des sujets qui touchent beaucoup de personnes du milieu créatif aujourd’hui, notamment cette envie de réussir sur tous les fronts, de bien faire et de se sentir impuissant.e quand les “résultats” visibles ne suivent pas… Et s’il y avait un point à retenir de tout ce qui a été dit, c’est la nécessité de ralentir, même juste se poser et prendre le temps de ne rien faire, pas même penser, pour ne plus sentir ce vertige permanent qui peut être parfois étouffant. Merci Anne-Claire d’avoir parlé à cœur ouvert et merci Mélanie pour ton contenu inspirant. <3
Merci pour ce retour Louise 🥰🥰🥰
👏👏👏 super episode en toute transparence merci anne claire et melanie 👏👏